Étude des mécanismes moléculaires de l'action antitumorale de la désoxypodophyllotoxine in vitro et exploration de son effet in vivo dans le cancer du sein

KHALED, Meyada (2018) Étude des mécanismes moléculaires de l'action antitumorale de la désoxypodophyllotoxine in vitro et exploration de son effet in vivo dans le cancer du sein. Doctoral thesis, Université de Batna 2.

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Thèse Meyada KHALED 2018.pdf

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Abstract

Désoxypodophyllotoxine (DPT) est un composé semi-synthétique dérivé de l'extrait de Dysosma versipellis (Hance) M. Cheng, l'une des plantes médicinales chinoises les plus populaires. La présente étude évalue la cytotoxicité in vitro et in vivo de la DPT sur les lignées de cellules de cancer du sein MCF-7 et MDA-MB-231. Nos données ont révélé que le traitement par la DPT a entraîné une inhibition dose-réponse de la croissance cellulaire MCF-7 et MDA-MB-231 avec une CI50 très faible (10,91 nM et 20,02 nM, respectivement). Elle a perturbé le cytosquelette et a induit un arrêt important du cycle cellulaire à la phase G2/M dans les deux lignées cellulaires grâce à l'interférence avec les protéines régulatrices du cycle cellulaire: cycline B1, cdc25c et CDK1. Dans les cellules MCF-7, l'inhibition du cycle cellulaire était associée à l'apoptose, qui était caspase-dépendante. Cependant, dans les cellules MDA-MB-231, la DPT est cytostatique et supprime de manière significative la prolifération par arrêt du cycle cellulaire à la phase G2/M sans induction apoptotique. La DPT s'est révélée être un agent antitumoral et antiprolifératif puissant, dans plusieurs cellules tumorales, in vitro. Cependant, la DPT n'a pas encore été utilisé cliniquement en raison de manque d'études in vivo. Cette étude est le premier rapport démontrant l'effet antitumoral de la DPT sur les xénogreffes de cancer du sein humain MDA-MB-231 chez des souris nudes. La DPT a inhibé, de manière significative, la croissance de la xénogreffe MDA-MB-231 chez les souris nudes BALB/c. La valeur T/C (la valeur du volume tumoral relatif du groupe de traitement par rapport au groupe témoin) des groupes traités avec 5, 10 et 20 mg/kg de DPT-HP-β-CD intraveineux était de 42,87%, 34,04% et 9,63%, respectivement, suggérant l'activité antitumorale positive de la DPT. En outre, l'effet antitumoral de la DPD-HP-β-CD (20 mg/kg) sur la xénogreffe de cancer du sein humain MDA-MB-231, était plus efficace que l'étoposide (VP-16) (20 mg/kg) et le docétaxel (20 mg/kg). Ces résultats suggèrent que ce médicament est un candidat prometteur de la chimiothérapie contre le cancer du sein humain.

Item Type: Thesis (Doctoral)
Uncontrolled Keywords: DPT; phase G2/M; cytotoxicité; DPT-β-CD; xénogreffe; VP-16; docétaxel
Subjects: Sciences de la nature et la vie > Biologie des organismes
Divisions: Faculté des sciences de la nature et la vie > Département de biologie des organismes
Date Deposited: 18 Jul 2018 09:48
Last Modified: 18 Jul 2018 09:48
URI: http://eprints.univ-batna2.dz/id/eprint/1616

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